Fête de la danse Célébration en différé de la (JID)

Organisée conjointement du 1er au 2 juillet dernier par le ministère de la Culture et la Fédération de Danse du Gabon (FEDAG), la Journée Internationale de la danse n'a pas connu son engouement habituel.

Le thème national retenu cette année pour cet évènement était : « La danse : fonction sociale, art dynamique ou divertissement ».

A l'ouverture de cette journée, des conférences-débats ont été animées par des hommes de culture de haut rang parmi lesquels, le Pr. Ange Atoz Ratanga

Les éléments à retenir de ces échanges est que la danse est une composante majeure de notre culture. Véritable moyen de communication remplaçant utilement la parole, elle permet de s'exprimer, d'exister et d'affirmer son identité

On peut d'ailleurs l'observer avec les groupes de dances traditionnelles des diverses régions. Ils véhiculent souvent l'identité de leur terroir et les paroles qui les accompagnent sont toujours en langue vernaculaire.

Pour le conférencier d'ailleurs, « la danse révèle d'un caractère spécifique  », car a-t-il ajouté, «  la danse fait partie de l'expression culturelle villageoise  ».

Elle est aussi techniques, mouvements et rythmes : rituelle et profonde de sens, elle doit transmettre une idée à celui qui la regarde.

Ainsi, la chorégraphie (figures et acrobaties) et la gestuelle sont basées sur l'observation et l'imitation des animaux

Enfin de manière pratique, s'exercer à la danse de manière régulière est idéal pour les stressés .

Prévues comme des mini concerts à ciel ouverts, les manifestations devaient se dérouler sur de grands sites à Libreville, Owendo et Ntoum ; manque d'organisation, de communication ou tout simplement d'intérêt, les espaces retenus n'ont pas attiré les foules espérées.

Pour Adrien Ndjiembi, Directeur général de la Culture (DGC) : « La direction générale n'était pas l'organisatrice de la JID, elle n'était qu'une simple assistance technique » .

Pour corroborer ses dires, le DGC, nous a confié au cours d'un entretien téléphonique que le comité mis en place pour organiser cet évènement avait été dirigé par Hussein Mbadinga et la FEDAG.